L'impact de l'activité physique dans les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin. Quels risques ? Quels bénéfices ?

Les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI), telles que la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, affectent de nombreuses personnes à travers le monde .La gestion de ces affections repose principalement sur des traitements médicaux, mais l'activité physique émerge comme un complément potentiellement bénéfique. Examinons les risques et les avantages de l'exercice pour les personnes atteintes de MICI.

Les bénéfices de l'activité physique

Les études récentes suggèrent que l'activité physique pourrait être associée à une diminution de l'activité de la maladie de Crohn et de la rectocolite hémorragique Les essais randomisés de faible effectif ont montré que l’activité physique était associée à un bénéfice en termes de qualité de vie et à une réduction de la fatigue chez les patients atteints d’une MICI.

Par ailleurs, l'activité physique protège de manière convaincante contre le cancer du côlon.

Les risques potentiels

Bien que les avantages de l'exercice soient nombreux, il est essentiel de reconnaître et de gérer les risques potentiels. Une activité physique excessive ou inadaptée peut entraîner une fatigue accrue ou des blessures, surtout si l'individu n'est pas habitué à l'exercice .Il est donc crucial d'adapter l'intensité et la durée de l'activité en fonction des capacités individuelles et de l'état de la maladie.

Recommandations pour une pratique sécurisée

1. Consultation médicale : avant de commencer ou de modifier un programme d'exercices, il est recommandé de consulter un professionnel de santé pour obtenir des conseils adaptés.

2. Choix de l'activité : opter pour des exercices à faible impact, tels que la marche, le yoga ou la natation, peut être bénéfique et mieux toléré.

3. Progressivité : augmenter progressivement l'intensité et la durée des séances pour éviter le surmenage.

4. Écoute du corps : être attentif aux signaux du corps et adapter l'activité en fonction des symptômes présents.

Conclusion

L'intégration d'une activité physique régulière et adaptée peut offrir des avantages significatifs aux personnes atteintes de MICI, notamment en améliorant la qualité de vie et en réduisant certains symptômes. Toutefois, il est essentiel de personnaliser l'approche en fonction des besoins individuels et de consulter des professionnels de santé pour garantir une pratique sécurisée et bénéfique.